J'avais envie de me lancer dans un projet d'envergure en couture. J'ai vu grand et je me suis attaquée à ... la confection d'un manteau !

Le patron Saint-Michel correspond à tout ce que j'aime en matière de manteau. Le caban est classique et intemporel. Ce modèle élégant présente de nombreux détails qui apportent du cachet à l'ensemble : boutonnage croisé, pattes d'épaule, pattes de poignets, poches passepoilées. Un vrai manteau, la classe quoi !

On se fait une toile ????

Je ne savais pas si je serais à la hauteur du premier coup alors pour une fois j'ai pris mes précautions. Toute couturière aguerrie vous dira qu'il faut réaliser une toile pour chaque nouveau patron testé...Oui mais coudre "pour rien", "pour de faux", pour tester, ça ne me motive pas du tout !! Ce qui me donne de l'élan dans un projet, c'est de savoir qu'à la fin, après des heures de travail et quelques embuches, j'aurai mon graal, une réalisation que je pourrai porter et dont je serai fière. 

Cependant, avec le temps, on se rend compte que le premier essai n'est pas toujours optimal. Alors, quand j'ai acheté un beau coupon de laine bleue marine bien épaisse, bien quali au marché Saint-Pierre, j'ai préféré me faire la main sur un tissu pas cher pour procéder à d'éventuels ajustements.

Aujourd'hui, c'est donc ma toile que je vous présente. Une occasion de faire un premier retour sur ce patron ... et de me remotiver pour réaliser le manteau tant convoité ! Parce que je dois l'avouer, ça fait bien un an que ce manteau attend sagement sur une chaise que j'aille faire réaliser les boutonnières en retoucherie. Je redoutais l'étape de la boutonnière, j'avais peur que ça soit raté et que ça flingue tout le travail effectué. C'est assez bête car en patientant près de la fenêtre, il s'est gentiment décoloré au soleil d'un côté (mais on va dire que vous n'avez rien remarqué). J'étais dégoûtée quand je m'en suis rendue compte, ça m'apprendra à procrastiner !

Tout est une question de taille...ou pas

J'ai réalisé le manteau en taille 36, ce qui correspond à ma taille habituelle. Sur les photos, je porte une doudoune sous mon manteau. J'aime bien avoir cette possibilité car je suis particulièrement frileuse. Le manteau est bien ajusté. Je dirais même que c'est vraiment pile poil. Cependant, le tissu de la toile et le tissu caban n'ont pas du tout la même tenue et la même souplesse, la laine étant plus épaisse et raide (normalement, il faut prendre des tissus avec des caractéristiques similaires mais...). Du coup, je me pose des questions : Est-ce que cela ne va pas coincer au niveau des épaules, aurai-je assez d'aisance ? Faut-il modifier la zone des emmanchures ou carrèment changer de taille ? La question reste ouverte pour l'instant. Je pense simplement élargir de quelques centimètres le corps du manteau (donc modifier pas mal de pièces !)

Avanti !

Je n'ai pas rencontré de difficulté majeure. Bien sûr, j'ai connu des moments de doute mais rien qui n'ait fait avorter le projet ! C'est aussi l'avantage de la toile, un peu moins de peur du geste fatal, de la grosse boulette irréversible.

On commence par la découpe de tissus et c'est déjà du boulot : 37 pièces de tissu principal + l'entoilage !

Alors c'est la fête quand on commence le corps du manteau : les étapes sont simples et s'enchaînent bien.

Une autre paire de manches

Puis on arrive aux manches. Après assemblage du dessus et du dessous de manche puis couture aux emmanchures, j'ai pu essayer pour la première fois mon manteau et checker que j'allais dans la bonne direction. Tout allait bien sauf les bras qui me semblaient trop larges, particulèrement à partir du coude jusqu'au poignet.

J'ai beaucoup réfléchi à comment les resserrer. Faut-il toucher au dessus de manche ? Au dessous de manche ? Comment faire pour garder le plus "droite" possible la couture ? I mean que la couture entre dessus et dessous descende le long de l'arrière du bras sans tourner ? Si je touche seulement au dessus ou seulement au dessous, c'est bien ce qui va se passer ! J'ai donc resserré les 2 pièces comme indiqué sur le schéma ci-dessous et je suis satisfaite du résultat.

Ma modification en pointillés oranges sur le schéma du livret du patron Saint-Michel

In the pocket

Après les manches, le col puis les poches !!! Et ça, c'est un vrai dossier.

Les poches passepoilées étaient présentées comme une grosse galère sur certains blogs. C'est un peu l'étape qui fait peur ; tu dois fendre le devant de ton manteau et faire un triple lutz piqué avec le parement et le sac de poche. En y allant toooouuuut doucement, ça s'est bien passé grâce au tuto justement concocté par Cozy Little World, la créatrice. Mille mercis ! Sans lui, ça aurait été hard. Il y a plein de photos pour mieux comprendre ce qu'il faut faire, prenez bien le temps de regarder.

https://cozy-little-world.com/tuto-patron-st-michel-les-poches/

Elles ne sont pas parfaites, le tissu est légèrement "stressé" à la base des 2 petits côtés mais tout à fait correctes. Après, je redoute un peu avec mon tissu épais (la galère de certaines blogeuses), je referais des tests pour ne pas me planter en beauté.

Dernière ligne droite

Un aperçu de la doublure

Pour la version finale, j'ai choisi un tissu à carreaux de mon enfance ! Ah nostalgie, quand tu nous tiens !

Bonne nouvelle : après, le reste est easy ride ! La parmenture, la doublure (patience, il faut reprendre toutes les étapes d'assemblage du corps du manteau mais on connait bien maintenant), l'ourlet, les boutonnières et les boutons.

Enfin cet ordre là d'après le livret. Et le livret a tout bon ! J'ai voulu coudre mes boutons avant de faire les boutonnières au magasin de retouches, histoire d'avoir bien terminé. Mauvaise idée ! Ah, cette fameuse étape qui m'a pris un an et une belle sueur froide dans l'atelier de retouches. J'avais fait les repères des boutonnières au dernier moment, le manteau complètement assemblé. Autant dire que je n'étais pas trop sûre de moi. Et puis le monsieur n'en avait que faire de mes explications et de mes questionnements sur la taille des boutonnières ! 

Finalement, pas de catastrophe planétaire mais les 2 pans de l'avant de mon manteau ne sont pas parfaitement alignés quand le manteau est fermé. Par conséquent, je vais découdre les boutons, réaligner les 2 pans et marquer l'emplacement de mes boutons pour les recoudre. Niveau gain de temps, on repassera !

Conclusion :

• Pour plus de précision, il faut marquer dès le départ l'emplacement des boutonnières sur le devant du manteau.

• Coudre les boutons en dernier permet de les positionner afin de bien aligner les 2 bas du devant du manteau lorsqu'il est fermé.

Une question demeure : j'entoile ou j'entoile pas ?

Ma dernière remarque concerne la tenue des pièces non entoilées. On voit clairement une différence de rendu entre le devant (qui est entoilé) et le dos ou les manches (qui ne sont pas entoilés). Je ne sais pas pourquoi toutes les pièces ne sont pas entoilées pour avoir une harmonie à ce niveau.

Sur le bas du dos, la délimitation entre l'ourlet et la doublure est visible...J'essaierai de donner plus de mou dans la doublure mais je ne pense pas que cela soit le vrai problème.

Après, j'imagine qu'un tissu non entoilé est plus libre, moins contraint et que cela peut permettre au manteau de "vivre" sur la personne qui le porte, de s'adapter aux mouvements (pour les manches). Je vais essayer de questionner la créatrice à ce sujet.

Pour la version finale, mon tissu est plus épais donc il se tiendra mieux et peut-être que cette différence sera moins flagrante.

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Voilà, j'espère que ces quelques indications pourront vous aider dans la confection de ce manteau qui est un SUPER projet. Il est accessible pour un premier manteau, j'en suis la preuve vivante. Et quelle fierté de le porter ! Même avec mon tissu un chouia défraichi, il est super stylé ! 

Allez, je vous laisse, j'ai plus de 40 pièces à découper... Promis, je vous présente vite la version finale !

Ça faisait un moment que ça me trottait dans la tête...

J'ai bien retenu les "conseils de Maman" et je ne vais jamais me coucher sans passer par la case démaquillage. Autant le matin, j'utilise un gel démaquillant avec de l'eau, autant le soir j'ai souvent une gentille flemme et choisis la solution de facilité, une lotion ou une eau micellaire.

Oui mais pour ce faire, on a besoin de coton ma bonne dame, hein, pas le choix ? Enfin SI ! Si on réfléchit et qu'on questionne nos habitudes... Depuis quelques années, pour me racheter une conscience, j'étais passée aux disques à démaquiller bio. Mais cela ne règle pas la question des déchets produits et des ressources nécessaires pour fabriquer ces cotons qui ne serviront qu’une fois.

Puis sont apparus sur les réseaux et sur Internet les lingettes/disques à démaquiller réutilisables. Mais vous connaissez la force des habitudes...Et puis, je ne voulais pas en acheter, ça me semblait un peu cher. Donc j'avais mis ce projet dans un coin de ma tête. Dès que tu auras du temps, que tu n'auras plus aucun projet en cours, qu’il y aura la paix dans le monde et que les planètes seront alignées… Bref, ça a tardé.

ALORS QUE ce projet est très simple, rapide, très bon marché, qu’il ne nécessite pas ou peu d’achat et que c’est tout BONUS pour la planète !

J’ai alors découvert le tutoriel YOU TUBE de Home Sweet Ambre et je me suis lancée.

Au tout départ, je voulais faire des lingettes bi-faces et uniquement border mon tissu avec du biais. Malheureusement, utilisé seul, le tissu n'a pas beaucoup de tenue et la pose du biais sur un petit morceau de tissu est fastidieuse et le résultat inégal.

J'ai flashé sur le modèle de Home Sweet Ambre avec son petit ruban pour étendre la lingette lors du séchage.

QUESTIONS : Quelle passionnée de couture n’a pas dans son stock des jolis tissus à motif endormis qui ne demandent qu’à être réveillés ? Ou des chutes de tissus dont elle ne sait quoi faire ? Et quelques centimètres de ruban de satin ? Une vieille serviette éponge ?

Oui, nous avons déjà tout en magasin !

Je confirme, j'ai bien du stock de tissus à petites fleurs !

Et si on veut se faire plaisir, on peut toujours craquer pour du velours de bambou & coton (par exemple chez Tissus Reine au marché Saint-Pierre : 14,90 € le mètre, 20% coton, 40% bambou, 40% polyester). Pour les peaux sensibles, c’est plus doux que le tissu éponge classique. Ce tissu comporte un coté velours et un côté ras, j'ai opté pour le côté velours. Pas la peine d’en prendre un mètre sauf si vous avez une famille nombreuse. J’ai choisi de faire des lingettes de 10 cm sur 10 cm. Avec une laize de 165 cm, faites le calcul, ça fait un sacré paquet de lingettes avant de venir à bout de votre morceau de tissu !

Velours de bambou en coton blanc et écru 

Côté couleur, petit dilemme face à la vendeuse : blanc/écru comme toutes les lingettes en vente sur Internet ou gris/marron par peur que les lingettes soient tâchées durablement par le mascara et les poudres en tout genre ? J’ai craqué pour les couleurs claires en dépit de mon bon sens…

Les lingettes obtenues sont très agréables à l’usage. Aucun regret pour le coton, la lingette réutilisable remplit exactement le même rôle et apporte le même confort. La seule vraie différence, c’est que vous ne la jetez pas et la planète vous dit merci !

Je n’ai pas regretté mon choix de couleur, pas de catastrophe puisque mes lingettes sont ressorties éclatantes après le premier lavage. J’ai testé le lavage à la main et le lavage en machine : même résultat donc je privilégierai à l’avenir le lavage en machine avec mes autres vêtements qui ne nécessite pas d’eau et d’énergie supplémentaires. A la longue, si elles font grise mine, je raviverais leur couleur avec du percarbonate de soude, ça marche plutôt bien.

Le résultat est tellement sympa que j'en ai cousu pour moi mais aussi pour mon papa pour son anniversaire. Evidemment, j'ai choisi des tissus un peu moins girly pour lui ! Je vais en préparer quelques lots pour Noël, ça fait des petits cadeaux home made et utiles.

En résumé, un projet avec que du + :

+ écologique

+ facile

+ rapide

+ très économique (permet de valoriser ses chutes de tissus)

+ utile

+ esthétique

+ accessible aux débutants

Ce projet est parfait pour faire ses premiers pas en couture. Je me souviens avoir fait des chouchous dans ma jeunesse, ça date…

Maintenant, tous les soirs, je dégaine ma lingette. Et vous, quand est-ce que vous vous y mettez ?

C’est la somme de petites actions individuelles qui nous permettra de tendre vers des modèles de production et consommation plus responsables et durables.

 Nouvelle aventure créative...

Je me lance en territoire inconnu : la piñata !

La genèse du projet

Tout commence il y a quelques mois dans un célèbre magasin de culture/loisirs créatifs. Je recherchais alors un cadeau pour le baptème de mon filleul Léon. Errant désespérée entre les rayons sans la moindre idée, je suis tombée nez à nez sur une jolie piñata. C'est un véritable coup de coeur car l'idée me plaît bien, c'est mignon, ludique, festif...Mais un peu hors sujet pour une fête catho !

De plus,le modèle convoité était super cher donc je n'ai pas craqué...mais j'ai gardé cette idée dans un coin de ma tête en me promettant que j'allais lui construire moi-même une piñata top moumoute pour son prochain anniversaire. J'avais donc quelques mois devant moi ! POurquoi j'écris ça !?? Je m'y suis évidemment prise au dernier moment, trois jours avant son anniveraire...ce qui me vaudra de belles frayeurs !

Le choix du modèle 

Quel meilleur outil que Pinterest pour nourrir son imaginaire et trouver des conseils avisés ?

Nuage, chateau, cactus, licorne...tout est possible !

Les modèles poissons me font de l'oeil mais j'ai pas envie de faire un truc barriolé, je veux du stylé s'il vous plaît ! J'ai trouvé une espèce très graphique et structurée : ce sera un poisson clown. Un NEMO quoi !

Le matériel

Pour réaliser une piñata, point besoin de matériel couteux ou sophistiqué. Non, non, que des classiques! En effet, il vous faudra :

• Du papier journal (à demander à votre marchand de journaux, il pourra peut-être vous dépanner si vous ne lisez pas de grand quotidien)
• De la colle à base de farine que vous ferrez vous-même (voir recette ultra facile dans la vidéo ci-dessous)
• De la peinture (normalement déjà en stock)
• Un ballon à gonfler
• Du papier crépon (du orange, du blanc et du noir, environ 5€, seul matériel acheté pour le projet)
• Un pinceau. Privilégiez un pinceau plat large, cela vous fera gagner du temps lors de l'encollage)
• Des ciseaux
• Du scotch

J'allais oublier

• De la patience, ça oui, vous en aurez besoin !

La technique

 Je me suis appuyée principalement sur 2 vidéos pour la technique :

Pour le principe général : 

Pour le découpage et le collage du papier crépon :

Quelques conseils

- Si vous avez une dead line, donnez-vous une petite semaine (et pas 3 jours) pour réaliser le projet, cela vous laissera le temps de bien laisser sécher une journée entre chaque couche de papier mâché et d'aller au bout de votre idée. Faute de temps, j'ai fini à 3h du mat' le jour J (et je n'ai pas pu améliorer certains détails, grosse frustration pour moi !!). Alors oui, j'ai fini à temps mais je piquais un peu du nez au repas d'anniv'...on a plus 20 ans, faut se rendre à l'évidence !

- Je ne voulais pas un poisson à la bouille toute ronde. Du coup, je me suis prise pour Rodin (pas moins que ça !) et je lui ai sculpté, enfin j'ai essayé, un profil. Au début, mon poisson avait un nez, juste un nez, c'était absurde pour un poisson !! Pour créer du volume, j'ai fait des "tortillous" de bandes de papier, que j'ai positionnés sur le poisson, puis recouverts de bandes pour lisser la surface.

- Pour lui donner du pep's, j'ai aussi fait des yeux en volume. J'ai utilisé des cotons à démaquiller découpés en différentes tailles et superposés, c'était plus subtil que les bouchons de bouteilles mais ça reste un peu mou...A retravailler donc !

- Toujours une question de timing : laissez bien sécher votre dernière couche avant de percer votre ballon pour le dégonfler ! J'ai vécu un grand moment de détresse quand j'ai percé le ballon et que mon poisson s'est littéralement ratatiné sous mes yeux en 2 secondes après 4 couches de papier et quelques heures de travail. C'était terrible ! Tout ça parce que je devais avancer la nageoire de la queue. A chaque encollage d'une nouvelle couche, cela ré-humidifie un peu les couches déjà sèches et cela fragilise la structure.

J'ai défroissé le portrait de mon Nemo à l'aide d'une aiguille à tricoter enfournée par le trou de sa nageoire caudale mais je me serais bien passée de ce moment de panique. Du coup, mon poisson avait quelques rides malgré sa jeunesse. Il a fallu intégralement le recouvrir de papier crépon alors que je souhaitais garder son "visage" peint.

- Parce que je n'avais pas envie de voir le fruit de mon travail ravagé par des coups de bâton (ça m'aura fait trop mal !!), j'ai choisi l'option plus light trappe sous le poisson. Le principe : l'enfant tire sur les différentes ficelles. La blague, c'est que seulement une permet d'ouvrir le ventre du poisson !

Il ne reste plus qu'à garnir le poisson de chocolats, de ballons à gonfler, de balles rebondissantes et autres gadgets. Vous ferez des heureux !!

Amusez-vous bien et prenez autant de plaisir que moi à faire une piñata...

Je persiste et signe ! Je vous présente mon troisième projet réalisé à partir d'un patron Aime comme Marie.

Le short d'automne/hiver n'a jamais été pour moi une évidence. Si j'y réfléchis bien, je porte le short...je dirais uniquement l'été en rando dans la montagne, tellement bien dans un jean qu'il pleuve, qu'il neige, qu'il vente ou qu'il fasse 30 dégrés. Ah, les habitudes !!!  Alors le short d'hiver, vous imaginez !

Oui mais il y a un début à tout. Avec la grisaille et l'âge avançant, j'ai envie de renouveau et de m'essayer à de nouvelles expériences stylistiques. ça a commencé avec le blanc...je n'en portais quasiment jamais jusqu'à l'année dernière : trop vite sali, me donne un teint blafard, impression qu'on ne voit que moi. Et depuis quelques mois, je n'achète...que du blanc ! 2 tops, un gilet, un jean ! Et je kiffe ! C'est grave docteur ?

Il y a certaines filles que je trouve canonissimes en short alors pourquoi pas moi ? (Bon je crois que c'est pas le short qui rend canon mais on peut rêver...) 

Il a fallu que je fasse 3 patrons Aime comme Marie pour enregistrer une bonne fois pour toutes qu'ils taillaient grand. J'aurais donc du faire le 34 même si ce n'est pas la taille que j'achète dans le commerce mais j'ai eu peur que ce soit trop petit et donc immetable...Beaucoup de temps perdu avec cette histoire ! Disons que c'est en forgeant qu'on devient forgeron.  POur améliorer la chose, j'ai grignoté les côtés mais je n'ai pas repris la fourche, c'était trop compliqué. Il faut dire que tous mes raccords au niveau du motif du tissu étaient parfaits  donc la frustration était totale au moment des modifications, ça ne tombait plus aussi bien évidemment ! J'ai du faire un compromis, comme souvent quand on fait un patron pour la première fois.

Le modèle est très sympa : pinces à la taille, ceinture entoilée, fermeture invisible sur le côté, jolie finition de la ceinture au biais. Et j'adore les poches italiennes, ça fait vraiment classe. Pas de difficulté technique majeure (sauf quand on s'est trompé de taille), un pas à pas assez clair et une réalisation en un temps raisonnable (4 petites heures mais je me suis pris la tête avec mes raccords tissus, je pense que cela peut être optimisé à 2h30 la prochaine fois).

J'ai quand même rajouté ma petite touche. Je voulais absolument des revers pour mon short d'hiver, mais ce n'était pas prévu dans le patron. J'ai donc cousu à la surjeteuse une bande de tissu de 6 cm sur chaque jambe en veillant à bien faire correspondre les motifs de mon tissu. Puis j'ai replié au fer à repasser la bande préalablement surfilée pour former un joli revers. Une surpîqure et le tour était joué !

Pour celles (et ceux) qui ne connaitraient pas encore Artesane, il s'agit d'une site proposant des cours vidéo pour apprendre à créer : couture, broderie, tricot, dessin...il y en a pour tous les goûts !

Et j'ai complètement craqué sur la blouse Broderie en tandem proposée par Martine Biessy.

Un projet idéal pour préparer l'été en alliant 2 passions : la couture et la broderie ! Il s'agit d'une blouse en double gaze de coton avec un empiècement brodé sur le devant.

La partie broderie est guidée en vidéo. Il s'agit de motifs réalisés à partir de points de base faciles à exécuter. Le tout est de s'armer d'un peu de patience mais cela en vaut vraiement la peine.

Les fournitures

J'ai acheté 1,50 m de double gaze à 7,99 € le mètre chez Dreyfus au marché Saint Pierre, 5 écheveaux de fil DMC coloris 3865 à moins de 2 € (je ne me souviens pas exactement du prix) et 40 cm de Solufix pour reporter le modèle à 5€ chez Reine. En réalité, je n'ai consommé que 3 écheveaux et demi pour un modèle en taille 36 (attention, les modèles à partir de la taille 42 ont plus de motifs à broder). Au final, la réalisation de cette blouse brodée a coûté moins de 25 €.

Une précaution à prendre avec le Solufix

L'utilisation du Solufix, un autocollant soluble à l'eau froide, permet de reporter les motifs sur l'empiècement à broder. Et c'est tout simplement magique et excitant! Une fois la broderie terminée, on plonge le tissu dans l'eau 10 minutes et apparait alors toute la beauté de ce travail qui vous a pris plusieurs heures, c'est très grisant.

Attention cependant, il faut prévoir un métrage suffisant afin de ne pas avoir à utiliser 2 morceaux de Solufix pour reporter tous les motifs (ce que j'ai évidemment dû faire, bien sûr !!!)

En effet, j'ai été bien docile en achetant les 40 cm préconisés par Artesane. Le hic, c'est qu'ils ne précisent pas dans quelle largeur est vendu le Solufix. En taille 36, l'empiècement brodé s'inscrit dans un rectangle d'environ 30 cm par 60 cm donc avec un Solufix de 45 cm de large comme dans mon cas, ça ne passe pas !!!

Grosse galère...

Utiliser 2 morceaux créé des discontinuités car lorsque le tissu est tendu par le tambour à broder, le Solufix se décolle au niveau des raccords, le tissu s'étire et c'est galère !

Je vous conseille donc de bien mesurer sur le patron de l'empiècement brodé le métrage de Solufix nécessaire suivant votre taille.

Modifications

* Etape 4

L'étape 4 permet d'assembler par les épaules le devant et le derrière de l'ouvrage à l'aide d'une couture machine et ... d'une couture à la main ... beurk !

Je déteste faire des coutures à la main (ne serait-ce pas un peu paradoxal pour une fille qui aime broder...)donc j'ai un peu rusé pour coudre le haut du derrière en sandwich entre les hauts de l'empiècement brodé et de la parmenture. Si comme moi, vous n'êtes pas une grande fan de la couture à la main, voici comment j'ai procédé:

A la dernière étape de l'étape 3, on pique les épaules en plus du tour de l’encolure. Puis on remet l'ouvrage à l'endroit et on repasse le devant au niveau des épaules.

On découd ensuite la couture des épaules qui vient d'être marquée au fer.

Ensuite, on aligne le bord des épaules du dos avec le bord du repli de la parmenture.

On réalise une première couture.

On vient cacher par recouvrement cette couture sous l'épaule de l'empiècement brodé.

 On vient alors surpiquer l'ensemble et le tour est joué !

Vous allez peut-être me dire que c'est pas mal de boulot mais quand on aime pas coudre à la main...bah on aime pas coudre à la main ! Ce n'est pas tant coudre à la main qui me dérange d'ailleurs, mais plutôt le résultat que je trouve toujours un peu approximatif. Donc je ruse quand je peux.

* Réduction de la taille des emmanchures

Avec mon petit gabarit et ma poitrine généreuse tout droit sortie d'Alerte à Malibu, ça baillait un peu trop au niveau des manches (soutien-gorge visible et surplus de tissu disgracieux au niveau des aisselles). J'ai donc remonté la partie inférieure des manches de 4 cm (sur le modèle à plat). 

Bilan

Je suis ravie du résultat. Cette blouse demande un peu de patience car il  y a beaucoup de motifs à broder mais le jeu en vaut la chandelle. On est tellement fan lorsqu'on découvre le motif après la dissolution du Solufix. Et on est tellement fière de porter ce petit haut romantique par ces belles journées d'été !

Ce projet m'a donné l'occasion de me remettre à la broderie en douceur et m'a donné plein de nouvelles envies alliant couture et broderie. Merci Artesane !!

Je vous propose de personnaliser votre chapeau de l'été. Il vous accompagnera à la mer comme à la montagne pour vous protéger du soleil et donnera une signature à votre style.

Le plus dur dans cette custo reste de choisir le ruban !! En écumant 1 ou 2 mercerie(s), vous trouverez forcément "ruban à votre chapeau". Pour ma part, j'ai eu un coup de coeur pour ce ruban de chez Reine au marché Saint Pierre à Paris.

Compter un mètre de ruban pour être à l'aise. Sinon, mesurer le tour de votre chapeau et rajouter 15 cm.

Mesurer le tour de chapeau au niveau où vous voulez placer le ruban. A cette mesure, ajouter 2 cm et couper votre ruban à cette dimension.

Placer les 2 extrémités du ruban l'une sur l'autre et couser au point droit avec votre machine à coudre (ou à la main) à 1 cm de l'extrémité.

Attention : Si les bords du chapeau ne sont pas parallèles, le ruban a tendance à bailler un peu. Dans ce cas, coudre à 1,2 cm de l'extrémité pour mettre le ruban en tension.

Suivant la largeur de votre ruban, découper un dernier morceau de 3 à 5 cm destiné à recouvrir la couture précédente. Positionner ce morceau perpendiculairement au ruban principal et "enrober" la couture. Faire quelques points pour fixer le tout.

Mettre en place délicatement le ruban en le faisant glisser progressivement sur le chapeau.

Le tour est joué !

Et les possibilités sont infinies. Vous pouvez donc vous préparer plusieurs rubans et habiller votre chapeau suivant votre tenue et vos envies !!

Pour info, je porte la blouse Broderie en tandem d'Artesane qui fera l'objet d'un prochain message sur le blog.

Bonnes vacances à vous

Hello,

je vous présente dans ce message mon premier ouvrage intégralement réalisé à la surjeteuse et ça change la vie : mon T-shirt à pois. ça change la vie parce que c'est un projet en jersey donc pas de tissu gondolé par la machine à coudre et pas de couture qui craque par manque d'élasticité. Cela m'a aussi permis de finir de me familiariser avec "la bête" en expérimentant plusieurs techniques et plusieurs points.

Par exemple, j'ai fait du roulotté sur l'ourlet du bas et des manches du T-shirt. Technique pas toujours évidente, des fois ça "merdouille", ça bourre à cause de l'élasticité du tissu. Je crois qu'il existe des rubans thermocollants hydrosolubles qui peuvent aider, je testerai la prochaine fois !

Des pois, le soleil et la mer...

J'ai également réalisé un joli col V (copié sur l'encolure de mon T shirt Petit Bateau préféré !!) en assemblant une bande de tissu pliée en 2 à l'encolure en ayant désactivé le couteau. Je me suis notamment aidée du livre "Guide de couture à la surjeteuse et à la recouvreuse" de Sandra Guernier et Christelle Beneytout, une véritable mine d'or parce qu'il y a des choses qui ne s'improvisent pas à la surjeteuse quand on débute.

C'était bien les ponts de mai quand même...

 Hello,

aujourd'hui, je vous parle d'une lubie couture que j'ai eue en découvrant le blog couture de Petite Soeur : le perfecto de Charlotte Auzou.

Ce perfecto est à la fois sportswear de par sa matière en sweat et en même temps assez sophistiqué pour accompagner à merveille jupes et petites robes ! Bref, un vêtement hyper facile à accommoder, un véritable basique que je porte très très souvent. Il va falloir en prévoir un deuxième rapidement! 

Vous l'avez compris, j'ai littéralement bloqué sur ce haut. Je me suis donc ruée chez Cultura pour acheter le livre de Charlotte Auzou Apprendre à coudre ses vêtements et accessoires dont est extrait le perfecto. J'ai fait un crochet par Mondial Tissu pour acheter 1,5 m de sweat/molleton gris chiné (avec la fermeture, le budget fourniture s'est élevé à 22 €) et voilà, je pouvais entamer mon projet sur les chapeaux de roue et céder à ma pulsion créatrice !!

Et là, je me lance directement dans la découpe du tissu, en oubliant bien entendu les mises en garde de plusieurs blogueuses concernant la longueur du perfecto !!!! A quoi ça sert de se gaver de Pinterest et Instagram avant d'entamer un projet si c'est pour oublier tous les conseils et plantages des autres !!! C'est exactement au dernier coup de ciseaux que je me suis dit : "Au fait, elles n'avaient pas dit qu'il était taillé un peu court ?". Une véritable tête à claque...Alors il y a pas mal de perfectos qui sont taillés courts et c'est dans le style du vêtement mais j'aime les hauts qui arrivent au minimum en haut des hanches pour équilibrer ma silhouette. 

Je suis donc dégoutée et j'ai pas assez de tissu pour recouper les pièces concernées...je cogite, je cogite et je choisis d'ajouter une bande de 7 cm en bas de l'ouvrage à la manière des bords côtes en bas des sweats. J'ai réalisé ce bord dans le même tissu, ne sachant pas si je trouverais du bord côte dans le même coloris...et puis j'avais tellement envie de le coudre ce perfecto, ça ne pouvait pas attendre une virée au marché Saint Pierre !

Finalement, je suis très contente de cet ajout, je trouve qu'il donne encore plus de personnalité à mon perfecto ! J'avoue que ça m'a fait un peu galéré au moment de coudre la fermeture éclair mais je m'en suis sortie comme un chef ! Attention, si vous réalisez cette modification, il faut acheter une fermeture éclair plus longue de 7 cm.

Comme Petite Soeur, j'ai cousu une bande de propreté pour dissimuler le bord de la fermeture éclair. Plus discrète, elle s'intègre ainsi mieux au vêtement qu'il soit porté ouvert ou fermé.

Pour le prochain modèle, il y a des chances que je conserve ma modification en bas du vêtement. Je souhaiterais également rajouter un col pour me rapprocher d'un modèle plus classique de perfecto (dans ce genre-là : https://goo.gl/images/jEs3xz ). Et je me laisserais bien tenter par le perfecto Mona de Wear Lemonade qui à l'air super chouette et qui, cerise sur le gâteau, est gratuit !! Pareil, il est un peu court mais il fait vraiment pro avec son col et ses boutons pressions.

Voilà, vous savez tout de cette nouvelle aventure couturesque.

A bientôt !

Bonjour, bonjour,

Cet article est d’un nouveau genre pour moi… Oubliez chiffons et papiers d’origami, aujourd’hui je vais vous parler beauté !!!

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Hola, ne prenez pas peur ! Non, je ne ferai pas de tutos maquillage en vous expliquant qu’il faut mettre 15 produits sur votre visage pour être « parfaite ma chériiiiiiie ». Je me moque mais j’adore regarder ces tutos make up !! Je suis fascinée par ces superpositions de couche de matière sur le visage et le temps infini que ces filles passent devant leur glace. Moi, je trouve déjà ma petite routine toute simple trop longue et ça tourne vite au vulgos sur moi... Je n’ai pas un teint parfait et je le revendique !!

Donc je me limiterai, Dieu soit loué, à vous parler de beauté des cheveux car je viens de faire une découverte INCREDIBLE.

Mon « histoire » capillaire

Je vous raconte mon histoire. Il y a 5 ans, je me suis faite opérée au niveau du cuir chevelu. Cette opération, invasive, nécessitait de décoller l’ensemble de mon scalp de mon crâne depuis le front jusqu’à l’arrière de la tête (je ne sais pas si c’est très clair et ça peut paraître un peu gore…désolée). Tout ça pour vous dire que mon cuir chevelu a beaucoup souffert. Après l’opération, j’ai perdu mes cheveux à 2-3 endroits gros comme une pièce de 2 euros mais cela a rapidement repoussé à l’aide d’un traitement au Minoxydil.

Au fil des mois succédant à l’opération, les cheveux sur la partie supérieure de ma tête (là où la peau a été décollée) sont devenus très secs et très frisés, presque crépus, sachant que j’ai toujours eu des cheveux bouclés mais assez souples. Je me suis donc retrouvée avec 2 textures de cheveux et c’était très bizarre et difficile à gérer.

Je me suis mise à investir dans des shampooings professionnels réputés et très chers. Environ 70 € tous les 2-3 mois. Au début, ça me choquait un peu de mettre un tel prix dans ces produits pour les cheveux mais je me disais que ma confiance en moi et ma féminité le valaient bien.

Au départ, c’est vrai qu’ils allaient mieux. A l’époque, pour contrer le côté très frisé du dessus de la tête, je lissais mes cheveux et l’efficacité des différents produits coiffants était décuplée par la chaleur.

Et puis, je me suis mise à perdre mes cheveux de manière importante, notamment à chaque période de stress (hé oui, la vie n’est pas un long fleuve tranquille…). Et à chaque fois que j’en faisais le constat et que je voyais ma densité de cheveux diminuer, je re-stressais de plus belle à l’idée de me retrouver avec « 3 poils sur le caillou ». Bref, un véritable cercle vicieux !!!

Pour gérer mes angoisses, j’ai fait différentes démarches sans trouver hélas ni réponse, ni solution, ni résultat. Rencontre de spécialistes, trichogramme, massage du cuir chevelu quotidien, mésothérapie, bains d’huile…

Et bien sûr, j’intensifiais mes soins : pas un shampoing sans un masque, un coiffage sans une huile ou une crème. Bref, mes cheveux sont perfusion !!

Il y a quelques mois, ma densité de cheveux baissant de plus en plus, j’ai décidé d’arrêter les brushings/lissages au sèche-cheveux, l’action mécanique de la brosse était agressive pour le cuir chevelu. Retour à la case naturelle…Ce fut ma première bonne idée ! Pour que cela ressemble à quelque chose, je suis obligée d’avoir les cheveux courts mais au bout de 6 mois, PETITE VICTOIRE, quelques cheveux ont commencé à repousser au niveau des golfs.

Cependant, mes cheveux restaient définitivement ultra secs, abimés, cassants, de plus en plus lourds…

Comment,vous ne le saviez pas ?!?

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Comme je le précisais un peu plus haut, je regarde quelques tutos sur YouTube, à la recherche de nouveaux projets couture ou d’astuces beauté miraculeuses et inavouables !!!

Dans les tutos beauté revenaient souvent cette notion de transition, de retour au naturel. MAIS DE QUOI ELLES PARLENT CES FILLES ?

Je me suis penchée sur la question des shampooings du supermarché et des Kéra….. et compagnie et j’ai fait la connaissance de mes amis de longue date : les SILICONES, les SULFATES et les QUATS.

Je ne suis pas une experte mais j’ai appris que tous les shampooings que j’utilisais regorgeaient de:

- SILICONES qui en quelque sorte plastifient nos cheveux. Ce sont des agents filmogènes qui entourent nos cheveux et les rendent plus lisses au toucher mais aussi finissent par les étouffer, les alourdir...

- SULFATES qui sont des agents de surface qui font mousser les shampooings mais irritants, pouvant provoquer des démangeaisons

- QUATS qui empêchent que les cheveux ne s'électrisent et améliorent le coiffage

En plus d’avoir des effets nocifs à long terme sur la santé de nos cheveux, les silicones et les quats ne sont que partiellement biodégradables et donc mauvais pour l’environnement.

ATTENTION : Il faut savoir que lorsqu’on passe aux shampooings bio pour arrêter l’usage des silicones et compagnie, on parle de phase de transition car au fil des shampooings, les cheveux vont se débarrasser des silicones et être mis à nus. On va enlever cette fameuse couche de plastique qui rend presque imperméable le cheveu. Et là, tous les blogs vous disent que vos cheveux vont clairement être moches pendant au minimum un mois, durée de cette fameuse période. De quoi en décourager plus d’un.

Avec les produits bio donc sans silicones, il faut aussi apprendre à changer ses habitudes et perceptions : les cheveux ne sont plus texturisés comme avant au rinçage du shampooing et ils sont beaucoup plus difficiles à démêler. Hé oui, les silicones ont du bon et c’est ce qui fait vendre ! Mais ces nouvelles sensations ne veulent pas dire que vous faites du mal à vos cheveux, au contraire.

La révélation

Le passage au bio pour les produits visage avait stoppé l’apparition récurrente de boutons très inflammatoires sur mon visage depuis 2 ans.

Donc là, ça a fait TILT dans ma tête !! Peut-être qu’au lieu de soigner mes cheveux avec des produits que je croyais très qualitatifs, je ne faisais qu’empirer la situation.

Au point où j’en étais, j’ai tenté le tout pour le tout. Ni une ni 2, je suis allée au magasin bio du quartier et j’ai acheté un shampooing et un démêlant. Tant pis pour la période de transition avec cheveux en berne, pour moi, ça ne pouvait pas être bien pire.

En regardant un peu sur Internet, j’ai jeté mon dévolu sur ces 2 produits bio :

Logona - Shampooing Extra Riche – Sans sulfate

Douce Nature Argan – Baume Démêlant Nourrissant

Je ne sais pas si leur composition est totalement irréprochable (surtout le démêlant, je ne maitrise pas encore le décryptage des listes INCI au dos des flacons), mais l’effet a été incroyable. Oui, j’avais les cheveux tous rêches et tous secs juste après le shampooing et je n’aurais pas pu les démêler sans l’après-shampooing. Mais mes boucles se sont totalement allégées, redessinées. Mes cheveux sous mes doigts semblent plus vulnérables mais en même temps beaucoup moins secs.

Cela fait aujourd’hui 3 semaines que j’utilise ces 2 produits associés à des bains d’huile que je laisse poser 30 minutes avant mon shampooing et mes cheveux sont incomparablement en meilleure santé !!!

Je ne sais pas si je vais regagner en densité mais le bilan est pour la première fois depuis 5 ans positif et encourageant et j’ai décidé de me focaliser là-dessus.

J’aurais en tout cas voulu être informée plus tôt de tout ça, c’est pourquoi j’ai écrit cet article, si ça peut servir à d’autres personnes.

Alors, êtes-vous prêtes à sauter le pas ?

Plus d'infos

Cet article ne se veut absolument pas exhaustif sur le sujet des silicones, quats et compagnie.

Pour en savoir plus, je vous invite à faire vos propres recherches et à consulter les liens ci-dessous :

Réparer ses cheveux abîmés/cramés: comment faire ? - La Petite Gaby

https://youtu.be/Ld2Hyf_3z48

SILICONES & CHEVEUX // comment et pourquoi arrêter ? - Justine Porcelaine

https://youtu.be/uOEd3YmZuug

Cheveux et passage au naturel : la période de transition - Denovo

https://denovo-beaute.com/mag/cheveux-passage-au-naturel

Comment survivre à la transition capillaire vers le naturel ? - Take it green

http://takeitgreen.fr/survivre-a-transition-capillaire-vers-naturel/

Pour cette première réalisation de la Mini de Marie, j'ai choisi un tissu en laine que vous commencez à bien connaître... Je précise première réalisation car je compte bien en faire d'autres, notamment en brocard et en jersey molletonné. Bah oui, quand on aime, on ne compte pas !

Le patron est simple : 3 pièces à assembler (devant, derrière, parmenture) avec une fermeture éclair à poser. J'ai doublé la jupe pour lui donner plus de tenue. Une première pour moi et je suis contente du résultat !

J'ai réalisé la jupe en taille S (la plus petite proposée) pour mon 36 habituel...ça doit tailler un peu grand car j'ai dû grignoter 0,5 cm de châque cöté pour pas nager dedans.

Concernant la fermeture éclair, pas de souci majeur à la pose mais elle a la facheuse tendance...à s'ouvrir au fur et à mesure que je porte la jupe !! Pour éviter de me retrouver les fesses à l'air, j'ai cousu 2 agrafes en haut de la fermeture pour maintenir ses bords jointifs et ça marche super bien !

Conclusion : un projet simple, assez rapide et qui ne nécessite que 50 cm de tissu. La prochaine fois, je choisirai un tissu plus funky pour un style un peu moins classique mais je suis très contente du résultat de cette première version facile à porter en toute occasion.